Les différences entre l’excitation et la motivation

Publié le : 09 mai 202315 mins de lecture

Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement. Elle est déterminante pour l’apprentissage et génère la productivité dans de nombreuses activités personnelles ou professionnelles. La motivation est l’ensemble des facteurs déterminant l’action et le comportement d’un individu pour atteindre un objectif ou réaliser une activité. C’est la combinaison de l’ensemble des raisons conscientes ou non, collectives et individuelles, qui incitent l’individu à agir au sein d’une équipe. C’est l’un des enjeux de la fonction managériale. La motivation vous permet d’avoir le courage de vous définir, d’atteindre et de rechercher des expériences nouvelles. Elle vous permettra de découvrir toutes ces choses que vous ne pouvez pas voir depuis votre zone de confort. En quittant cette zone de confort, vous trouverez que vous pouvez trouver l’amour, le plaisir, le succès, et tout ce que vous n’auriez jamais imaginé. L’automotivation est la meilleure motivation qu’il soit, cependant, vous pouvez être motivés par d’autres choses. Vous pouvez être motivé par vos pairs, vos proches et votre religion. Quand il s’agit de motivation personnelle, vous trouverez à l’intérieur de vous-même un orgueil dégageant une puissante énergie pour aller où vous voulez. L’excitation, quant à elle, est un processus physiologique normal qui, en principe, est contrôlé par un système inhibiteur.

Qu’est-ce que la motivation ?

Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement. La motivation est, dans un organisme vivant, la composante ou le processus qui règle son engagement pour une activité précise. Elle en détermine le déclenchement dans une certaine direction avec l’intensité souhaitée et en assure la prolongation jusqu’à l’aboutissement ou l’interruption. Cette notion se distingue du dynamisme, de l’énergie ou du fait d’être actif. La motivation prend de nos jours une place de premier plan dans les organisations. Elle est déterminante pour l’apprentissage et génère la productivité dans de nombreuses activités personnelles ou professionnelles. Se manifestant habituellement par le déploiement d’une énergie (sous divers aspects telle que l’enthousiasme, l’assiduité, la persévérance), la motivation est parfois trivialement assimilée à une  réserve d’énergie. Mais plus qu’une forme  d’énergie potentielle, la motivation est une instance d’intégration et de régulation d’une multitude de paramètres relatifs aux opportunités d’un environnement et aux sollicitations d’une situation. Aussi le rôle de la motivation est-il proportionné aux degrés d’ambiguïté et d’ambivalence d’une situation : elle doit dissiper la complexité voire la confusion des données et leur conférer différentes valeurs avant d’en tirer une conclusion sur le plan du comportement : le choix et l’investissement dans la direction préférée.  Rien n’est plus insondable que le système de motivations derrière nos actions. L’interrogation portant sur la motivation, émerge principalement dans les situations où son rôle de délibération interne est requis prioritairement ; c’est-à-dire avant tout quand l’organisme est face à une dimension quelconque de concurrence, une priorité ou hiérarchie devant émerger pour permettre l’action. De ce point de vue, bien que les problématiques ne soient pas équivalentes, deux types de concurrence sont identifiables : la  concurrence psychologique des attentes individuelles, par exemple, choisir entre l’action et le repos et les situations collectives ou face aux mêmes exigences.  Les motivations individuelles sont le facteur de différenciation des conduites : apprentissage, compétitions, activités collectives, etc. Un chien motivé va avoir comme centre de son attention, par exemple suivre les indications de son maître (donc le suivre sur un parcours agilité, etc), le reste gravite autour de lui, mais a moins d’importance. Vous remarquerez que pour un chien qui manque de motivation, l’effet est souvent le même : un manque de priorisation. Sauter la haie n’est pas plus intéressant que d’aller voir les autres chiens ou d’aller renifler le juge. Au travail, se motiver est souvent difficile ! Le processus de motivation est un phénomène complexe. De nombreuses enquêtes ont démontré que plusieurs facteurs pouvaient en être à l’origine. La motivation n’a jamais tenu une place aussi importante dans le discours managérial. Pourtant, et paradoxalement, elle n’a jamais autant fait défaut qu’aujourd’hui. La démotivation peut être rapprochée d’autres concepts comme le mal-être, le stress…Elle est devenue un  problème prioritaire devant être réglé rapidement. La France serait visiblement championne de la démotivation aujourd’hui. Elle  est le pays contenant le plus de collaborateurs démotivés (environ 40%). Cette démotivation est liée à de nombreux facteurs comme le manque de reconnaissance, des conditions de travail inappropriées, des objectifs inintéressants ou encore le manque de communication. A la question : votre motivation diminue, augmente ou reste stable ? La plupart des personnes interrogées ont indiqué qu’elle ne faisait que diminuer. L’entreprise peut évidemment influer sur la motivation des salariés et c’est grâce à elle que cette dernière peut vivre. Par ailleurs, la place des salariés évolue au sein de l’entreprise. Un salarié motivé au travail présente un comportement et une activité très bénéfique pour l’entreprise. Cependant, la réussite d’une entreprise ne se résume pas seulement à son résultat financier. Cette dernière doit trouver de nouveaux moyens pour attirer et fidéliser ses collaborateurs. S’ils souhaitent que l’entreprise reste viable, les dirigeants doivent motiver les collaborateurs. Ces derniers doivent adapter leur langage, modifier si besoin leur mode de management mais également améliorer leur communication. Il s’agit d’un levier classique et un facteur de motivation indiscutable. Cependant, il faut qu’elle possède véritablement un impact durable sur la motivation des collaborateurs. La rémunération n’est pourtant pas la seule chose qui peut motiver un collaborateur. Cela peut aussi bien être un facteur de motivation comme de démotivation. Une chose est sûre : un dispositif de motivation adéquat doit être mis en place. La culture et le projet d’entreprise est réellement l’un des éléments qui permettra au collaborateur de s’investir et surtout de durer dans l’entreprise. Etre intéressé par les différents projets permet de se donner à fond 

Qu’est-ce que l’excitation ?

Ce que l’on entend généralement par excitation est en fait une sortie comportementale qui n’est pas structurée. Pour nous, l’excitation est un processus physiologique normal qui, en principe, est contrôlé par un système inhibiteur. C’est d’ailleurs ce que l’on constate dans la phylogenèse, où l’on voit différentes structures apparaître les unes après les autres, avec des aires sous-corticales où l’excitation se situe effectivement et puis le cortex cérébral qui les recouvre et qui, d’une certaine façon, se charge de mettre en forme cette excitation et, donc, de la faire disparaître en lui donnant une enveloppe. La motivation est quelque chose qui vous pousse de l’intérieur. C’est un sentiment d’émotion qui vous pousse à viser des objectifs et à réaliser toutes les choses que vous aimeriez faire. Elle vient de votre cœur. De cet région de votre cœur qui vous donne envie d’être meilleur. La motivation est ce qui permet à l’homme  d’avancer et la motivation peut faire beaucoup pour une personne. Elle peut aider une personne à atteindre un objectif à court ou à long terme. Elle peut aider une personne à se trouver. Et elle peut également aider une personne à devenir une personne meilleure.  En tout cas, le non-contrôle a un support matériel. Ces différentes structures cérébrales sont en connexion les unes avec les autres par l’intermédiaire de plusieurs milliards de neurones et les interactions qui se créent parmi les structures sont modulées par d’autres neurones, minoritaires, divergents, qui vont décider, en fonction des situations, quelles structures doivent être activées. Ces derniers sont appelés les neurones modulateurs, ils synthétisent et libèrent des monoamines. Une entrée sensorielle,  une information venant de l’extérieur va donner lieu à une réponse  par exemple courir, qui doit être organisée comme telle, sinon c’est n’importe quoi, une agitation. Il faut transformer cette excitation en quelque chose de structuré, qui peut être soit un acte moteur, soit une pensée. Ce sont ces systèmes modulateurs, qui ne représentent que 1 % des neurones du système nerveux central, qui sont chargés de réguler les relations entre les structures. On est en permanence excité, sinon on meurt. L’excitation, c’est le propre du mécanisme de la transmission cellulaire. Sur un plan électrique, il y a une différence de potentiel entre l’intérieur et l’extérieur de la membrane neuronale et, si cette différence de potentiel s’annule, le neurone est mort. Biochimiquement, il existe des pompes qui, en utilisant l’énergie apportée par le sang, concentrent ou, au contraire, éliminent certains ions de l’intérieur du neurone, créant ainsi une différence de potentiel membranaire. Cet état permet des « décharges », que l’on appelle des potentiels d’action, qui entraînent la libération des molécules synthétisées par le neurone. Un neurone ne peut se maintenir que peu de temps vivant sans émettre des potentiels d’action, donc l’excitation est incessante. Le problème est de la contrôler, il faut lui donner une forme cohérente. Il y a donc un niveau d’excitation permanent, et un certain nombre de neurones « pacemaker », qui ont des rythmes propres dépendant de la nature et des caractéristiques de leurs canaux ioniques. Les neurones modulateurs participent, en fonction des situations environnementales, au contrôle de cette excitation. Certains ont pour rôle de protéger l’activité du système nerveux central qui doit, en plus d’assurer le traitement des événements extérieurs, maintenir en permanence l’équilibre homéostatique de l’organisme. D’autres modulateurs sont là, en revanche, pour aiguiser l’attention, la rendre plus sélective et faire ressortir de l’environnement les éléments nouveaux. Si le système perçoit les changements d’environnement de façon très intense, ce qui va entraîner un rapport signal sur bruit très important, il aura beaucoup de mal à structurer ce signal, cette excitation. Qu’appelons-nous « rapport signal sur bruit » ? Soit une entrée sensorielle ; brutalement, une lumière produit une activation. Simultanément, il y a une activation modulatrice, chargée de diminuer le bruit neuronal permanent pendant quelques instants, tout en laissant passer le signal, et donc d’augmenter le rapport entre cette entrée sensorielle et le niveau de base du fonctionnement neuronal. Si le rapport signal sur bruit est trop élevé, la perception est difficile à contrôler ; si le rapport signal sur bruit est trop faible, vous « distinguez » moins les choses.

Quelle est la différence entre motivation et excitation ?

Soyons bien clairs tout d’abord sur la différence entre excitation et motivation. En anglais, c’est plus simple à comprendre : ils font la différence entre le  drive (l’impulsion, la motivation, l’envie) et l’overdrive (tout ça en  trop, over signifiant « sur » : « sur-impulsion, sur motivation». L’excitation, c’est donc le stade au-dessus de la motivation. La limite qu’il serait souhaitable de ne pas franchir lorsqu’on travaille avec un chien ou qu’on lui demande quelque chose de précis. L’excitation, c’est le propre du mécanisme de la transmission cellulaire. Sur un plan électrique, il y a une différence de potentiel entre l’intérieur et l’extérieur de la membrane neuronale et, si cette différence de potentiel s’annule, le neurone est mort. La motivation, selon une définition toute particulière et certainement incomplète, c’est l’énergie canalisée vers un but précis. L’excitation, c’est la même énergie, mais qui part dans tous les sens. Le chien n’est plus capable d’être attentif à une tâche. Tout se bouscule dans sa tête à un même niveau : sauter la haie d’agilité, attraper le jouet, choper la jambe de pantalon, aller renifler le juge, aboyer, se jeter sur les autres chiens. Il n’y a plus de priorité, et le chien cherche à faire un peu tout ça en même temps. L’excitation est l’action tendant à provoquer une réaction physique ou morale, à stimuler l’activité d’un processus physique ou psychique. Excitation des instincts, de l’intérêt, des sens; l’excitation du mouvement musculaire. N’est-il pas évident que l’intelligence ne se peut développer sans l’excitation préalable de quelque sensation externe ou interne? Il semble que l’apparition de ces images dans la conscience comporte un pouvoir d’excitation de l’énergie individuelle. 

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